Licenciée en Lettres de l'Université de Lausanne, j'ai été en contact avec divers domaines culturels, comme bénévole, auxiliaire, en CDD etc. Après un passage dans les syndicats, j'ai travaillé durant 6 ans comme chargée de production au far° à Nyon. Depuis la création de la faîtière, je coordonne l'association et suis les projets en cours.

Après un master d'Histoire de l'art, suivi d’une formation de comédienne au Conservatoire de Nantes. Elle intègre en 2014 le master Théâtre orientation mise en scène de la Manufacture à Lausanne. Tout au long de son cursus, elle cherche à développer un rapport sensoriel et dé-familiarisé au temps et à l'espace. Son spectacle de diplôme marque le début d'un questionnement sur notre rapport au sauvage. Sa recherche s'appuie notamment sur la pensée de Fernand Deligny et se poursuit avec la création de L'Unique dernière heure du 31 Décembre au Far° Festival à Nyon, été 2017.
Depuis 2017, elle assiste différents metteur.euse.s en scène en France et en Suisse, dont Bruno Meyssat, Guillaume Béguin, Fabrice Gorgerat.
En 2018, elle présente Dimanche, son spectacle de sortie d'école au Théâtre Vidy-Lausanne et au TLH-Sierre.
En 2019, sa réflexion autour du sauvage se poursuit avec la création, pour un parc animalier en France, d’un spectacle interrogeant la relation homme-animal, et réunissant acteurs humains et oiseaux.
De plus en plus intéressée par le potentiel narratif d’un espace, elle s’ouvre peu à peu à la scénographie et travaille régulièrement depuis 2018 dans un atelier de scénographie et construction de décors, L’Illustre Atelier. Son attrait pour la scénographie se confirmant, elle collabore depuis 2019 à plusieurs projets avec cette nouvelle casquette : scénographie « pour miniatures » en 2019 avec le collectif Opus 89 sur La Paranoïa, de Rafael Spegelburd, à Nuithonie, scénographe-performeuse en 2020 pour le spectacle Peer ou Nous ne monterons pas Peer Gynt, mis en scène par Fabrice Gorgerat, enfin scénographe sur la première création du collectif CLAR, On s’en ira, en 2020 et plus récemment sur le spectacle Romeo
Depuis 2021, elle collabore avec Piera Bellato (Merci pour cette danse, à l’Abri à Genève), avec Judith Zagury, (Perspectives, un ensemble animal) et avec Muriel Imbach.

Lou Lepori a fondé et dirigé la revue littéraire queer « Hétérographe » (2009-13). Titulaire d’une licence ès Lettres (Université de Sienne) et d’un doctorat en Histoire du théâtre (Berne), iel a dirigé la rédaction italienne du « Dictionnaire du théâtre Suisse » (Chronos Verlag). Iel a publié une trentaine de livres : traductions, romans (en italien et en français), recueils de poésie, essais sur le théâtre, la littérature et le genre. Après un passage à la Manufacture, iel a créé les spectacles « Sans peau » (2016), « Klaus Nomi Projekt » (2018-20) et « Le Voyageur insomniaque (Sandro Penna) » (2022-24). Depuis vingt-cinq ans, iel travaille pour la Radio Suisse italienne et en tant que mentor en écriture à la Haute école des Arts de Berne (HKB). Queer et non binaire, iel assume une démarche créative intersexionnaliste, au croisement des disciplines et des engagements.

Fanny Balestro est une musicienne éclectique et aventureuse aimant mettre à l'épreuve sa zone de confort.
Violoncelliste titulaire d'un Master de la Haute Ecole de Musique de Lausanne obtenu en 2015, elle se forme également à la danse classique puis contemporaine, et suit entre 2017 et 2109 à Paris une formation intensive de comédienne au sein de la compagnie Le Vélo Volé. Elle a également obtenu en septembre 2021 le Certifcate of
advanced studies en Dramaturgie et Performance du texte (Manufacture / UNIL de Lausanne), et évolue aujourd'hui sur la scène des arts vivants en temps qu'artiste pluridisciplinaire.
En 2017 elle fonde la compagnie MUance afn de développer des projets pluridisciplinaires. Plaçant le mouvement au coeur de sa recherche, elle se confronte ainsi à l'écriture, à la dramaturgie et à la composition. Elle collabore en parallèle avec de nombreux artistes et collectifs, notamment : Elsa Granat (Paris), Annalisa Derossi (Berlin), la cie Zanco (Genève), ou le collectif Alternance Théâtre (Orbe), et est régulièrement engagée par l'Opéra de Lausanne comme danseuse-comédienne-fgurante (mises-en-scène de Jean Liermier, Stefano Poda, Michel Fau). Elle sera à l'affche du spectacle SORCIÈRE en tant que violoncelliste, bassiste et danseuse dès le mois de mai 2024 à
Montreux.
En temps que musicienne, elle se produit dans des formations variées : Fantin Moreno / Pale Male, Pascal Rinaldi, Elynn The Green, Christophe Calpini, L'Orchestre Eustache, The Boss Ensemble, Betty'S Kitchen, le Sinfonietta de Lausanne, ou encore l'Orchestre de Chambre Fribourgeois. Elle a eu l'occasion d'accompagner sur scène le Cinematic Orchestra, Ebony Bones, Björk, et de jouer sur des scènes de festivals comme le Paléo, l'Open Air Basel, le Theaterspektakel de Zürich, Avignon OFF, ou le Montreux Jazz.

Actrice, metteuse en scène, photographe et autrice, Claire Nicolas naît à Vevey, en Suisse. Attirée précocement par le monde des arts, elle suit un double cursus alliant arts vivants et arts visuels. Elle commence par se former en photographie au CEPV - Arts Appliqués de Vevey, puis entreprend une professionnalisation de sa pratique théâtrale en intégrant la classe préparatoire du Conservatoire de Genève. En 2008, elle accède à la formation professionnelle de l’Ecole de théâtre des Teintureries à Lausanne. Durant ces trois ans d’études, elle se forme au jeu et à la mise en scène. Puis, son diplôme en poche, elle fonde la Cie ÜBERRUNTER. Elle créé son premier spectacle Peanuts de Fausto Paravidino l’année suivant sa sortie d’étude, ce qui la propulse sur la scène suisse romande émergente. Chemin faisant, elle collabore notamment sous la direction de plusieurs autres compagnies (Cie les Célébrants Cédric Dorier, Cie Kaleidos Leili Yahr, Cie Push up Pauline Epiney, etc…). Elle développe aussi le spectacle-conférence Effondrons-nous avec le comédien Simon Labarrière et elle se consacre aux projets de sa compagnie : Le Jour où j’ai tué un chat & Septembre de sa collègue Laetitia Barras, Nous ne disparaîtrons pas qu’elle met en scène & Solitude 3000, un seule en scène qu’elle signe au texte, jeu et mise en scène. En parallèle, elle peaufine son travail d’interprète, de metteuse en scène et d’autrice en pratiquant plusieurs stages professionnels d’écriture pour le théâtre et le cinéma en Suisse et en Europe. Grâce aussi à son expérience de photographe, cette approche lui permet d’intervenir en communication visuelle et de collaborer à la direction artistique pour des projets de scène ou de films indépendants et institutionnels. Par ce biais, il lui arrive d’intervenir en tant qu’assistante-réalisation ou de production. L’approche de Claire Nicolas dans la sphère artistique l’amène à élaborer une recherche pour une écriture du réel, s’appuyant sur les codes de l’imaginaire et de la mémoire collective. Quelques-uns de ses thèmes de prédilection sont les rapports à l’intime et au lien, ainsi qu’à la notion du vivre-ensemble et les questions liées à la décroissance. A l’écran, comme au plateau, elle porte une réflexion importante sur la façon dont les acteur·rice·s vont s’incarner et diffuser le jeu. De nature espiègle et curieuse, elle traverse tout ceci avec comme objet favori d’observation, l’humanité ; une humanité qu’elle traverse les yeux et les oreilles grands ouverts.